Oltrée!
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An 42, Basse du Centipède

Quatrième jour en Basse du Centipède

  • Patrouilleurs présents: Hogan, Kouët, Johannes
  • Hexagones traversés: 19,19
  • Météo : Beau temps

Nantale est partie vadrouiller en ville avec sa louve. J’ai bien tenté de demander à mon golem de rédiger automatiquement la chronique, mais il ne fait que de me répondre “Sorry, as a Combat Gyroscopic Patriotic T-model, I cannot compile a chronicle”. Quel dommage! Je vais donc prendre la plume pour le moment.

Kouët nous rejoint à l’auberge des trois poings et nous commençons à établir un plan pour nous débarrasser des bandits qui gangrènent Nymphéa. Nous avons tellement d’idées en tête que nous ne remarquons que tardivement l’arrivée d’un messager. Il nous apporte une lettre d’une certaine M nous invitant à la rencontrer demain à l’aube dans les hauts quartiers. Serait-ce LA Mélusine? Le messager étant nouveau dans le métier, nous n’apprenons pas grand chose de plus. Mais qu’importe, nous répondrons présents.

Si le rendez vous est à l’aube, cela nous laisse pile assez de temps pour nous occuper des bandits. Nous savons où les trouver, il nous faut juste quelques meules de foin… ah, nous n’avons pas assez de foin. Bon alors avec quelques explosifs nous pourrions…. ah non il y avait aussi des innocents dans leur repaire. Peut être qu’en les encerclant… Ah zut, nous manquons de temps. Tant pis, il faudra remettre cela à une autre fois. Johannes nous propose donc de continuer à répandre la bonne parole de la patrouille, cette fois ci dans le quartier des artisans.

Nous allons directement visiter une forge, à la fois pour aiguiser nos armes, mais également pour voir si nous pourrions attirer quelques talents au fortin. C’est ainsi que nous rencontrons Jeanne, forgeronne de métier, son mari Jean, également forgeron de métier et leur fils JeanJean, qui n’a vraiment pas envie de devenir forgeron de métier. Bien que bâti comme une aiguille à tricoter, il entretient comme il se doit nos armes, mais seulement après que sa mère le force à se mettre à la tâche. Malheureusement, nous sommes à nouveau témoins de la corruption rampante de Nymphéa: quelques gardes viennent chercher, pour la seconde journée consécutive, un tribut auprès de la jeante famille. Mais la patrouille ne laissera pas des innocents être ainsi persécutés! Alors que Kouët et moi même allons injecter (à coup de dagues effilées) un somnifère fait maison à ces gardes, Johannes réussit à convaincre leur chef de faire demi tour et de ne plus embêter ces braves Jeans. Ce retournement de veste surprend aussi bien les gardes que la patrouille qu’on pourrait croire à de la magie noire, mais si cela avait été le cas Johannes l’aurait remarqué. Ravi d’être enfin tranquilles, les jean d’armes nous promettent de réfléchir à notre proposition de venir au fortin.

Après tant d’émotions, JeanJean a besoin de se reposer. Et s’il y a bien une chose que nous savons faire entre deux patrouilles, c’est s’amuser! Oltrée! Nous le convainquons de nous accompagner: il nous montre les endroits “cools” où l’on peut vraiment “s’amuser” et nous payons la note! Un arrangement qui satisfait tout le monde. Zigzaguant entre les ruelles du haut quartier, Kouët remarque que JeanJean suit un chemin marqué par des petites lumières bleues. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à son lieu de détente préféré: La Fleur Bleue.

Le videur goblours nous laisse entrer une fois que JeanJean lui donne le mot de passe, “17”. A l’intérieur, de fortes effluves d’encens assaillent nos narines, masquant à peine l’odeur de drogue. Nous avions enfin une piste valide pour notre traque des bandits! Pendant que Kouët discute avec le goblours, Johannes interroge les hôtesses et je paie l’addition… Enfin, j’aurai payé l’addition si j’avais retrouvé ma bourse!!! Je suis persuadé que je l’avais en quittant les autres Jean. Je crains qu’on ne nous l’ai volé… Le videur, peu compréhensif devant notre manque d’argent, tente de nous éjecter de force, mais Kouët et Johannes l’assomment rapidement. Nous commençons alors à interroger les hôtesses afin d’en apprendre un peu plus sur cette contrebande des plaisirs. Après plusieurs mises en garde elles lâchent enfin le morceau: le chef de la Fleur Bleue n’est autre que Nir. Il sait probablement que nous sommes là. Il sait probablement ce que nous avons fait. Mais ce n’est pas un simple bandit qui va nous effray…. Par la barbe du saltimbanque! Nir serait un Rakshaha ! JeanJean, rentre chez toi, ça risque de devenir dangereux. Ne perdant pas de temps, Kouët part inspecter l’arrière salle, tandis que j’entame un exorcisme de vision vraie. Et c’est alors que je la vit à nouveau… La Dame. La Dame, dans toute sa beauté putride, était parmi nous. D’un claquement de ses doigts, elle m’envoya au milieu de la plus grande orgie que je n’ai jamais vu, le tout nu comme un ver. Un claquement de doigt supplémentaire, et Johannes apparut à mes côté, lui aussi dans son plus simple appareil. Les vapeurs lui montant à la tête, nous sommes sortis aussi vite que possible afin de trouver un Kouët aussi pompette que Johannes, orné du casque d’Artorius! Et l’épée est plantée au sol, dans une salle sans fenêtres… bah bravo les gars! Fini de rigoler, il faut rentrer si l’on ne veut pas manquer notre rendez vous avec M. Johannes et Kouët déambulent sans but, s’esclaffant par instant, beuglant “Oltrée!” sans prévenir. J’ai un mal de chien à les faire avancer malgré l’aide des suivants de Johannes. Le bruit est tel que les habitants sont réveillés et nous jettent divers ustensiles allant du pot de fleur au pot de chambre à demi rempli. Saviez vous qu’un pot de chambre nymphéén fait à peut près la même taille que la tête d’un nain? Maintenant vous le savez, et je tenterai de passer le reste de ma vie à l’oublier.

Cinquième jour en Basse du Centipède

  • Patrouilleurs présents: Hogan, Kouët, Johannes
  • Hexagones traversés: 19,19
  • Météo : Beau temps

Arrivés tant bien que mal à l’auberge des trois poings, il ne nous reste que quelques heures avant notre rendez vous. Johannes et Kouët en profite pour revenir un peu sur terre tandis que je concocte quelques potions pour tenter de nous remettre d’aplomb. L’aube pointe déjà le bout de son nez et je n’ai hélas que 2 concoctions de prêtes, l’une pour moi et l’autre pour Kouët. Johannes, légèrement grognon après une nuit sans sommeil et sans potions, décide de passer quelques heures à prendre un bain. Il faut être propre pour rencontrer une Mélusine nous dit il.

Nous arrivons donc en retard à notre rendez vous. Le majordome nous escorte jusqu’à un sublime hall d’attente et nous propose de déguster les mets de notre choix, aussi rare soient ils. Johannes me demande cependant de retourner dehors pour faire le guet, par simple prudence. Alors que je m’exécute, je remarque que les divers serviteurs de la maison se couvre le nez à mon passage. Sentent ils encore les odeurs de la Fleur Bleue sur moi? Ils me semblait pourtant que le pot de chambre avait rééquilibré l’odeur. Mais peu importe, ma mission était de garder la porte d’entrée. Ce n’était une mission guère honorifique, mais c’était ce qu’il fallait faire. Pour la patrouille, pour Oltr… Attendez donc, que vois je là bas? Cette petite silhouette… je ne rêve pas, c’est une naine! Et regardez moi cette magnifique barbe! Il faut absolument que je me présente. Je ne m’absenterais que quelques minutes, je ne vois pas ce qui pourrait arriver entre temps. Attendez, où est elle passée? Je suis sûre de l’avoir vu tourner à droite après la troisième ruelle… Ah! La voilà, accompagnée de la copine duelliste de Johannes, et de cinq autres mercenaires. J’ai à peine le temps de me retourner que je suis pris d’assaut par une quinzaine de ces mécréants. J’ai à peine le temps de prendre une potion de seigneur des aigles et m’envoler rapidement hors de portée de leur tir. Heureusement, de retour à mon poste de garde, tout semble calme.

Les heures passent, le soleil tourne. La bénédiction que le saltimbanque a accordé à Johannes s’est probablement épuisée. Mais finalement mes deux compagnons sortent de leur entretien avec M, intacts. De ce qu’ils me racontent, Mélusine est une fée (une nymphe?) ayant passée un contrat avec le précédent Satrap. Mélusine se doit de servir le Satrap jusqu’à sa mort. Malheureusement pour elle, le Satrap n’est pas un nom, mais un titre. Malgré ce détail contractuel, elle appréciait l’ancien Satrap et sa mort l’a profondément attristée. Le nouveau Satrap est cependant complétement sourd à ses conseils et elle le décrit comme une cause perdue. Ce dernier ne pense qu’à passer du bon temps et n’écoute que ceux qui le fournissent en drogue et autres plaisirs interdits. Bien qu’elle souhaiterait voir Nymphéa mieux dirigée, elle veut avant tout éviter que le titre ne change à nouveau de mains et ne quitte la famille de son contracteur. Afin de nous faire comprendre l’ampleur du problème, elle leur a donné des entrées VIP pour le banquet du Bourgmestre et leur a parlé du cercle de noble influençant le Satrap. Théofilacte, meilleur ami du Satrap, meneur de ce petit groupe de nobles, potentiel successeur, est également le leader des Améritiarce. Peut être devrions nous lui rendre une petite visite?