An 42, Fuyante du Frondeur

• Patrouilleurs présents: Yari, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 13,25
• Météo : Beau temps

Deuxième journée à attendre le retour du papa. Si l’on dit les choses clairement : On s’ennuie ! Nous sommes tout de même allés chercher des baies le matin (nous avons trouvé un excellent coin à mures), ce qui nous a permis d’obtenir des pots de confiture en remerciement; mais rien de passionnant.

L’après-midi nous nous avons quelque peu exploré les abords de l’auberge et y avons découvert des ruines impériales (ainsi qu’une bauge de sanglier) mais hormis une hampe ancienne appartenant à une lance de la patrouille, nous n’avons rien découvert d’autre.

Bref, absolument rien d’intéressant.

Nous avons passé la soirée à l’auberge, en compagnie de Jacotte, la serveuse… Elle est vraiment sympa.

Ah, j’oubliais. Nous avons enfin le prénom du père de Maëlys : Edouard, et il serait colérique.

• Patrouilleurs présents: Yari, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 13,25, 13,24
• Météo : Beau temps

Ce matin, assez attendu. Nous partons à la recherche du père. Il nous faudra être vigilent à ne pas le manquer s’il revient de la “dame de la forêt”, mais nous avons trop patienté. Il est temps d’agir.

Après un départ aux aurores, nous avons progressé en longeant la rivière (non sans difficulté car plus nous remontons la rivière, plus nous approchons de la montagne, avec ses dévers, ses torrents, ses éboulis.). Au cours de notre progression, nous avons découvert une cabane en hauteur, similaire à une cabane de chasseur. Alors que je me suis dissimulé au cas où des assaillants auraient tenter de nous surprendre, Johannes s’est approché et à découvert dans la cabane un coffre. Il n’y a pas touché et bien lui en a pris, puisque, sur ces entrefaites, un sidhe nous a rejoins, nommé Ezardo. Celui-ci nous a expliqué être un ermite. Voyant que nous ne lui voulions aucun mal, Il nous a offert l’hospitalité pour la nuit ainsi que quelques informations. Nous avons alors appris que la dame de la forêt est une sorcière, potentiellement dangereuse. “Méfiez-vous de la sorcière” nous a-t-il dit.

Nous avons passé une excellente nuit reposante; de plus avant de partir Ezardo nous a fait don de suffisemment de ressources pour nous sustenter.

Cette mission ne fait que se compliquer. Pourquoi toutes les communautés n’ont elles jamais de problème simple…

• Patrouilleurs présents: Yari, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 12,23
• Météo : Variable

Notre progression se fait de plus en plus difficile et la rivière se sépare en plusieurs ruisseaux. Voilà qui ne va pas faciliter notre recherche.

En suivant le premier ruisseau nous avons débouché sur une falaise semblable à des habitations troglodytes ou à une mine de ????? (à cet endroit, vous n’arrivez pas à déchiffrer ce que Yari a écrit. Le texte est raturé de nombreuse fois, rendant le texte illisible.

En tout cas, cela ressemble fortement à un camp de mineur. Il y a des traces partout. En fouillant, nous avons également découvert une pièce de monnaie frappée d’une tour dominant une montagne.

Nous avons également retrouvé les traces d’une machine similaire au chariot que nous avons acheté. Cela semble fonctionner au “mercure”, probablement acheminée depuis la cité naine.

Tout ceci est intéressant, mais ce n’est pas la dame de la forêt, ni la source de la Sanguine. Nous reprenons notre exploration jusqu’au crépuscule. Nous découvrons de justesse un renfoncement rocheux pour nous abriter et passer la nuit. Cependant celui-ci protège d’étranges cairns, disposés en spirale. Evitons de les toucher, le lieu semble étrange.

• Patrouilleurs présents: Yari, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 12,23
• Météo : temps lourd et orageux

Quelle nuit horrible. En évitant de renverser les cairns nous nous sommes retrouvés à dormir en des positions incongrues. Nous avons mal partour, et tout le monde bougonne.

On aurait mieux fait de les pousser; je suis sur que personne ne nous aurait ____

La phrase précédente n’est pas terminée. Un trait d’encre semble indiquer que le rédacteur a été surpris pendant qu’il écrivait.

En fait, non, c’était une bonne idée de ne pas renverser les cairns. Alors que je rédigeais tranquillement cette chronique, un petit être (leprechaun) a tenté de subtiliser la hampe de la lance que gardait Petrus. Celui-ci, en se défendant a renversé l’un des cairns. Les cairns se sont alors mis à trembler pour finalement découvrir un golem. Pétrus a heureusement réussi à maitriser le leprechaun qui a, à son tour, apaisé le golem. Et tout ceci sans perdre la hampe!

Avec toute cette pluie, le ruisseau a gonflé et le gué que nous avons traversé le soir dernier est impraticable. C’est bien notre veine. Nous voilà obligé de faire un détour. Non sans mal nous avons réussi à trouver un passage. Nos détours nous ont amené à proximité d’un étrange lac de mercure. C’est intéressant, mais encore une fois, pas de trace de la dame de la forêt. D’ailleurs ça se boit le mercure?

Petrus nous guide depuis ce matin, mais quelque chose me dit qu’il est perdu; c’est la troisième fois que l’on passe à coté du lac. C’est que je commence à avoir soif moi; franchement boire un peu du lac ça pourrait nous désaltérer. – Non, c’est idiot. Le mercure ne se boit pas.

Bon, ça me fatigue, je prends la tête du groupe. Petrus doit être fatigué pour ne pas réussir à s’orienter. Cette zone est vraiment particulière, je n’arrive pas à prendre mes repères. C’est la 2ème fois que je fais passer le groupe à coté du lac de mercure. Qu’est-ce que j’ai soif! Je donnerai n’importe quoi pour boire un peu. Le lac doit tellement être rafraichissant. Ca va me faire du bien. – NOOON mais qu’est ce que je raconte, c’est dangereux, peut être un piège! – Pourtant boire une petite gorgée… – ASSEZ ! NOOON Je ne boirai pas de cette “eau”

Tiens, Johannes a pris la tête du groupe, je ne sais pas quand, ce n’est pas plus mal, je ne sais pas ce qui m’a pris de vouloir gouter “l’eau” du lac. Fort heureusement cette envie s’étiole lorsque l’on s’éloigne du lac. Mais il n’empêche, j’ai soif.

Après quelques heures de marche, nous avons fait une petite halte, et c’est alors que j’ai aperçu, au loin, une enclave elfique un fort impérial une maison impériale (étrange, plusieurs écriture semblent avoir voulu corriger ces termes, mais il semble qu’aucun des rédacteurs n’était d’accord) ! Enfin un lieu accueillant! J’ai proposé à mes compagnons de nous rendre dans sa direction. Tous ont été conquis par cette idée.