An 42 en Haute du Centaure

• Patrouilleurs présents: Donias, Hogan, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 10,30, 10,29, 11,29
• Météo : Beau temps

Sur un navire ayant apareillé depuis Sabletum à destination du Fortin au Nord Est de Nymphea. Suite à une vague gigantesque, le navire coule, et une poignée de patrouilleurs échoue en vie et se regroupe sur une plage surplombée par une falaise délimitant un grand plateau herbeux (10,30).

Sur le plateau, rencontre d’un grand cyclope un peu naïf et végétarien appelé JanJan qui garde un troupeau de Ramuroux, de gros marsupiaux relativements inutiles. Pour nous remercier de l’avoir conseillé sur la gestion de son troupeau, il nous a donné du miel, et nous a indiqué une possible direction pour le Fortin.

Suivant les indications de Jean-Jean, le groupe se dirige vers le sud-ouest (10, 29). En cherchant un point culminant afin de mieux se repérer, ils rencontrent un ermite sur une colline. L’homme, appelé Zachariel, nous indique gentiment le chemin vers le Fortin, ainsi que l’emplacement d’une source d’eau douce.

Depuis le sommet de la colline, nous avons vu les choses suivantes:

• au sud, un fort, vraisemblablement le Fortin (11,29)
• au nord, une péninsule avec un minuscule port (9,29)
• au nord-ouest, la mer (10,28)
• au nord-est, au fond du plateau herbeux, un village en train de brûler (10,30)

Voyage vers le sud (11,29), traversant du bocage marécageux. Petit incident avec des pierres qui disparaissent sous les pas des voyageurs.

Le groupe rejoint la route impériale, qui n’est manifestement pas entretenue. Le Fortin est habité. La porte est gardée par deux plantons gobelours, qui nous informent que les lieux “appartiennent” au gobelours Rook, “Roi du Nord”.

À l’intérieur, visite de l’auberge, tenue par un norrois nommé Olaf, puis entretien avec Rook, accompagné d’une jeune humaine Maelys qui semble sa maitresse. Rook finit par être convaincu de laisser les Patrouilleurs cohabiter dans le Fortin dans un des bâtiments en ruine, et même de leur fournir de l’aide pour retaper les lieux. En échange, il souhaite qu’ils convainquent le père de Maelys qu’elle est là de son plein gré, et ce avant la fin du printemps.

Maelys serait-elle enceinte?

TRIVIA: c’est très rare, mais il y a quelques cas documentés de fécondité humain-fée.

Le groupe décide de se reposer à l’auberge, puis de repartir sur la côte afin de trouver d’autres survivants.

• Patrouilleurs présents: Donias, Hogan, Johannes Délat, Petrus Flavius
• Hexagones traversés: 10,30, 9,29, 10,29,
• Météo : Nuages et vent

Les Patrouilleurs descendent sans encombre jusqu’au petit port (9,29), mais en arrivant sur les lieux, ils aperçoivent au loin une nouvelle vague géante. La patrouille et les villageois se réfugient dans les cavernes au pied de la falaise, malgré les légendes d’“hommes-crabes” anthropophages les peuplant.

À la place, ils y trouvent 6 hommes-lézards hostiles, vraisemblement également naufragés. Les ennemis sont rapidement tués, sans difficulté particulière.

Les villageois n’ayant pas vu de survivants, les patrouilleurs décident de longer la côte vers le sud-ouest (10,29), selon la direction de la vague ayant coulé leur navire.

La plage qu’ils parcourent se trouve obstruée par un gigantesque ébouli. Johannes part en éclaireur, mais tombe dans une crevasse à mi-chemin. Il se retrouve face à un gros ours en colère et un trésor. Il tue le premier avant que les autres ne puissent le rejoindre, et le groupe ramasse le second, décidant de passer la nuit dans cette crevasse abritée.

• Patrouilleurs présents: Donias, Hogan, Johannes Délat, Yari
• Hexagones traversés: 10,29, 11,28, 10,27
• Météo: Ouragan

Au petit matin, les patrouilleurs sont réveillés par un vent extrêmement violent. Il y a également une note de Petrus signifiant qu’il était retourné au petit port pour aider les autochtones à reconstruire.

Les personnes restantes remontent tant bien que mal la crevasse dans laquelle ils avaient trouvé refuge pour la nuit, en prenant soin de ne pas oublier les trésors amassés la veille, y compris une épée en or. Ils se mettent en route en restant encordés afin de ne pas se perdre, la visibilité étant des plus médiocres.

Un peu plus loin sur le littoral (11,28), en cheminant sur la plage au bord de la falaise, ils sont hélés par Yari, qui s’est échoué dans le coin et les observe depuis le haut de la falaise. Il tente de les prévenir que la marée est bientôt sur eux, mais Hogan se fait blesser à la cheville par un homard, rendant l’escalade périlleuse.

Les patrouilleurs (sauf Yari) trouvent refuge in extremis sur une petite corniche au milieu de la falaise, et y attendent une accalmie. Au bout de quelques heures, ils peuvent poursuivre l’ascension, et reprennent leur route avec leur nouveau compagnon.

Après quelques kilomètres, ils se font survoler par une wyvern, qui descend ensuite se poser dans une crique, qui contient un temple du Trident en ruine (10, 27). La wyvern dévore des cadavres dans le cimetière, non loin duquel on peut apercevoir la partie avant du navire de la Patrouille qui s’y est échoué suite à un des tsunamis.

Après avoir installé une corde le long de la falaise afin d’avoir une voie de sortie supplémentaire, la Patrouille descend dans la crique par un sentier côtier, et tombe face à un mur de 2 mètres recouvert d’algues étranges, rouges et suintantes. C’est une moisissure magique, Donias est contaminé, mais découvre que la contagion est arrêtée par l’eau, ce qui permet à l’équipe de franchir le mur.

Ils arrivent sous une coupole avec une fresque sur les murs racontant l’histoire du capitaine Donias et de son amirale. L’amirale prie le Trident pour qu’il lui rende le capitaine qui est parti en mer, et fonde le monastère, mais le dieu lui rend son amant mort, la rendant folle ainsi que les autres moines présent, ce qui provoque une intervention de la Patrouille car ils agressent le voisinage. Ainsi finit le monastère.

En plus de la fresque, ils trouvent des vivres vraisemblablement rassemblés par des survivants du naufrage, et des traces de combat. Ils en concluent que les survivants ont été kidnappés par des hommes-lézards. Ils trouvent également une trappe métallique, de laquelle on peut entendre des grondements.

La Patrouille décide d’établir un camp sous la coupole pour la nuit.

• Patrouilleurs présents: Hogan, Johannes Délat, Yari
• Hexagones traversés: 10,27,9.28
• Météo: Beau temps

Je reprends la rédaction de notre chronique puisque Donias a décidé de partir aux champignons. (Yari)

Au petit matin, le beau temps est revenu, c’est une bonne nouvelle. La moins bonne, c’est qu’Hogan pue, je ne sais pas ce qu’il a fait (ou pas fait d’ailleurs), mais une chose est sure, il pue. A-t-il seulement pensé à enlever la vase collée sur lui lors de la traversée de la grève? Rien n’est moins sûr. Pour ne rien arranger, Donias a décidé de s’éclipser pour trouver comment se débarrasser de la moisissure qui l’a contaminé hier.

Hogan a alors entrepri d’aller explorer le secteur où s’est endormi la wyvern alors que nous (moi et Johannes) inspections l’étrange trappe métallique à coté de laquelle nous avons passé la nuit.

Sous celle-ci, des créatures vaguement humaines nous observent et fuient la lumière des torches. Alors que nous nous interrogions avec Johannes sur la pertinence de descendre au fond de la fosse, nous avons entr’aperçu un scintillement émanent d’un quelque objet précieux. Nous étions sur le point de décider qui descendrait en premier au fond de la fosse qu’une goule à tenter de bondir hors de la trappe. Heureusement, Johannes a réagi suffisamment tôt en refermant la trappe. Nous n’avons qu’entendu la goule se fracasser sur la trappe, la faisant vibrer comme une cymbale, alors que je me jetais sur celle-ci pour la maintenir fermée. La prochaine fois que nous ouvrirons cette trappe, nous seront plus vigilants.

Sur ces entrefaites, nous avons entendu un bruit tonitruant accompagné de cris en provenance du cimetière. Nous nous y précipitâmes pour découvrir Hogan aux prises avec un triclople, bon au moins la wyverne n’est plus une menace… Une belle saloperie que ces tricloples : Trois yeux, trois bouche, la vivacité et le sadisme d’un chat… Hogan n’a du son salut qu’à notre intervention: une flèche dans sa bouche, un coup de lance dans la tête et la menace est éliminée. Enfin éliminée façon de dire. Le triclope a explosé après que Johannes lui ait porté le coup de grâce, le commotionnant. Les ennuis n’arrivant jamais seul, alors que nous nous apprêtions à porter secours à Johannes, 8 soldats hommes lézard sont apparus, nous ont encerclés et intimé l’ordre de nous rendre. En infériorité numérique, avec l’un des nôtres incapacité, nous n’avons eu d’autre choix que de nous exécuter.

Ligotés et sous bonne escorte, ils nous ont emmenés à leur ville qui n’est autre qu’une tortue géante : Titatouine.

Nous avons ensuite été escorté au prés de Haninab la grande prêtresse de la cité. Cité elle-même sis sur la carapace d’une gigantesque tortue, échouée dans cette inestricable position suite aux tsunamis récents. Après quelques palabres, nous l’avons convaincue de nos bonne intentions. Nous avons alors eté invités à partager le Wakambé, mais avant cela, nous avons été déshabillés puis nettoyés, tout comme la prêtresse; Ce qui m’a permis de prendre toute la mesure de sa bienveillance…

Partager le Wakambé est une expérience très agréable: après avoir humé les effluves de la plante, j’ai pu découvrir des visions incroyables nimbées de sensations voluptueuses. C’est comme si l’ensemble des tensions de mon corps étaient pompées en dehors. La grande prêtresse maitrise particulièrement bien la technique du rituel.

À mon réveil, Haninab me déshabillait du regard tout en se délectant tel un nectar de la description de mes visions. L’une d’elle était plus particulièrement preignante: J’y ai vu la Titatouine me parlant et me révélant des secrets anciens en remerciement de mon aide pour la remettre à l’eau. Nous DEVONS les aider à remettre Titatouine à l’eau!